Délicates attentions


Par Michel Geoffroy

C’était à Vancouver, j’étais en voyage d’affaires et ma famille m’accompagnait. Nous logions au Four Seasons du centre-ville. Nous fument agréablement surpris lorsqu’en arrivant, les employés de l’hôtel nous appelèrent par notre nom, avant même que nous ayons procédé à notre enregistrement. 

Cette délicate attention fût suivie d’un geste encore plus charmant puisque ma petite fille de 5 ans, Emily, s’est vue offrir personnellement par le service de chambre, un verre de lait, des biscuits et une carte de bienvenue joliment disposés sur un plateau. La carte disait « J’ai préparé ce biscuit juste pour toi Emily, Le Chef. ». Dix minutes plus tard, le service d’entretien ménagé lui apportait une robe de chambre à sa taille ! Je crois d’ailleurs que depuis ce temps, elle ne jure que par le Four Seasons lorsqu’il s’agit de choisir un hôtel. 

Comme quoi, bien souvent, de simples attentions vous permettent de toucher et surtout de fidéliser vos clients ou, dans mon anecdote, futurs clients. Il était déjà très habile de la part de la chaine hôtelière de demander à ses collaborateur de nommer les clients par leur nom, nous nous sommes sentis tout de suite considérés. Mais prendre en compte chaque membre de la famille était d’autant plus astucieux. En me remémorant cette expérience, j’essaye continuellement de faire preuve d’originalité et de délicatesse envers mes collaborateurs et mes clients. 

Je crois qu’à un modeste niveau les petits détails attentifs peuvent faire une grande différence.

Michel Geoffroy, CMM,
Éditeur, Le Planificateur

1 comment:

  1. Oui, Michel je suis d’accord. Ce sont des détails, mais souvent ces petites attentions reflètent une attitude ‘de service’ qui est sincèrement axée sur les besoins du client, même s’il s’agit de ses besoins ‘personnels’. Il y a quelques années, je montais au Manoir Richelieu pour un événement important que je gérais. En quittant Montréal, un petit peu en retard, l’avant veille du grand jour, je téléphone à la Directrice congrès Ingrid Lemm qui me demande : ‘Qu’est-ce que je peux faire Lisanne pour t’aider ?’ et moi de répondre en riant: ‘Prends le volant et sers-moi un Margarita!’. Cinq heures plus tard, alors que je montais le grand escalier du Manoir, le barman m’attendait en haut de l’escalier avec un Margarita sur un plateau !
    Quel effet !

    ReplyDelete